Zoonoses : la nature en déséquilibre, l’humanité en danger

Zoonoses : la nature en déséquilibre, l’humanité en danger

La deuxième table ronde de la première journée de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones, s’est penchée sur le thème : « Écosystème des épidémies : comment coexister avec la biodiversité pour prévenir les zoonoses ? » L’échange a réuni des spécialistes de la santé, des sciences sociales et de l’environnement pour réfléchir à la prévention des maladies d’origine animale.

Une vue de la table de séance

La biodiversité, définie comme l’ensemble des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) et des écosystèmes dans lesquels ils interagissent, joue un rôle crucial dans l’équilibre sanitaire de notre planète. Sa dégradation, souvent causée par les activités humaines, crée des déséquilibres écologiques qui favorisent l’émergence de zoonoses, maladies qui se transmettent de l’animal à l’homme.

Prof. Bassirou Bonfoh, Directeur du consortium Afrique One au Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS), a souligné l’urgence de sortir d’une vision purement biomédicale de la santé et a montré la valeur ajoutée de l’approche une seule santé

 « Tant qu’on n’évalue pas l’impact du One Health en termes de coût de l’inaction, et les coûts des interventions non durables et uniquement biomédicales, on ne pourra pas convaincre les décideurs de l’opérationnalisation de l’approche. » 

À l’écran de projection, Prof. Bassirou Bonfoh, Directeur du consortium Afrique One au CSRS

Pour lui, intégrer la biodiversité dans les stratégies sanitaires exige une démonstration claire de ce que coûte son absence.