C’est dans l’écrin verdoyant du Parc national du Banco, véritable poumon vert d’Abidjan, que s’est tenue la deuxième journée de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones, cemercredi 11 juin 2025. Un choix hautement symbolique, qui a permis aux participants de se reconnecter avec la nature dans un environnement riche.
Le Parc national du Banco, classé patrimoine naturel protégé, est un joyau écologique de plus de 3 000 hectares situé en plein cœur de la capitale économique de la Côte d’Ivoire. C’est une forêt dense tropicale qui abrite une biodiversité exceptionnelle, composée de grands arbres centenaires, de ruisseaux limpides, et de nombreuses espèces animales et végétales. Selon Echos Ressources, « le Parc du Banco est l’un des rares massifs forestiers primaires situés en pleine zone urbaine en Afrique de l’Ouest, ce qui en fait un laboratoire naturel unique pour l’écologie, la recherche scientifique et l’éducation environnementale »
Ce n’est donc pas un hasard si les organisateurs ont choisi ce lieu pour accueillir les travaux de la conférence. Comme l’a expliqué Kossi Balao, président du Réseau des journalistes scientifiques d’Afrique francophone (RJSAF) :
« Nous nous sommes dit qu’il serait injuste de parler une seule santé (One Health), une approche qui réunit les hommes, les animaux et la végétation, sans toutefois être plus proche de ces éléments pour mieux comprendre le concept. L’idée était de permettre aux participants de comprendre ce dont on parle, et de passer de la parole à la pratique. »

Cette approche immersive a été particulièrement saluée par les participants qui n’ont pas manqué d’encourager ce genre d’initiative:
« Marcher dans cette forêt, écouter les sons, observer les arbres, c’est bien plus parlant que n’importe quelle présentation PowerPoint. Cela donne une autre dimension à notre travail. On comprend mieux l’enjeu de préserver ce lien entre santé humaine, santé animale et environnement. Et nous encourageons ces innovations qui favorisent le contact physique avec le sujet étudié. » a exprimé une participante.

La journée a été ponctuée d’ateliers de formation, d’échanges autour du concept One Health de visites guidées, avec pour toile de fond le murmure des feuilles et le chant des oiseaux. Une manière concrète d’ancrer les débats scientifiques dans une réalité palpable, en harmonie avec la nature.